Quelle cuisson vous voulez pour votre pain?

Euh, normale! (Je veux du pain c'est tout, peu importe la cuisson)

Et puis j'ai réfléchi, si on nous demande c'est qu'il doit y avoir une bonne raison!

La dévoreuse : veut du pain et puis c'est tout!

L'autre : sait quelle cuisson elle préfère car elle mange en sachant se faire plaisir.

Quantité ou qualité (je ne me suis jamais penchée sur la qualité étrange, non?)

J'ai alors mené l'enquête.

Maintenant je sais :

Un pain très cuit pour des toasts apéritifs avec toutes sortes de rillettes (thon, porc)

Un pain bien cuit pour le fromage, en accompagnement et surtout avec du chocolat ou du nutella, presque tout le temps en fait.

Un pain peu cuit : j'aime pas (pas assez de croustillant, ni de goût)

Je compte bien peaufiner la chose.

"Tu crois que  l'on a besoin de se remplir quand on mange pour être heureux ou content?"

Voici une phrase prononcée hier par un de mes proches, qui raisonne en moi.

Oui, je crois qu'il faut être rempli pour être bien! Mais pourquoi? Je vois bien que se n'est pas normal mais je le pense! Je vais le découvrir pourquoi et ça va changer!

Vendredi 28 février - un nouveau livre de chevet

Les deux kilos se sont bien installés. Ils sont encore là, ce matin, mais je me sens un peu mieux dans mes pantoufles.

Je réfléchis beaucoup (peut-être parce que j'ai plus le temps que d'habitude).

J'ai peur de grossir mais si j'ai peur de regrossir, je grossis. Qu'est-ce que j'attends? De reprendre trop pour avoir un nouveau déclic? Je refuse. 

Je n'ai pas encore commandé le livre du Dr Zermati (mais je vais le faire), j'ai finalement acheté un autre livre du Dr Roger Gould (je ne connais rien de lui, je suis en train de me documenter, je sais déjà qu'il est américain). J'ai commencé le livre hier soir.

Livre du Dr Roger Gould, Gérez vos émotions, perdez du poids. Dites non à l'alimentation consolation.

Je n'ai pas encore d'avis dessus, je préfère l'approfondir avant. Il aborde la relation à la nourriture sur le plan psychologique.

Pour l'instant, quelles idées m'ont marqué, je résume :

On peut avoir deux faims : la faim organique [ orgasmique, ça c'est moi qui le rajoute] (celle que j'identifie rarement) et la faim émotionnelle (celle qui semble me gouverner).

Le Dr Glould, parle de deux ventres : le faux ventre et le vrai ventre. Reste à comprendre pourquoi c'est le faux ventre qui l'emporte sur le vrai? Et pour cela il va falloir fouiller dans le psychique!

Je mange pour oublier mes déséquilibres intérieurs. Va falloir identifier lesquels : une frustration, un sentiment d'impuissante, une colère, des non-dits, un manque de confiance.... (j'ai déjà une petite d'idée).

Lorsque je contrôle ou pense à la nourriture, je ne pense plus au reste et j'évite même de penser aux choses désagréables pour l'instant inconscientes. Je reste ainsi à la surface des choses. Pour mieux, comprendre mon faux ventre je vais devoir me mettre à nu.

Jeudi 27 février

Je suis encore mal dans mes chaussons, ce matin (oui, en chaussons car je suis en vacances). La reprise approche, je me dis que question poids ça va m'aider de reprendre le travail : j'arrive mieux à me gérer quand je suis loin de la maison. Je fixe moins sur la nourriture car j'en suis loin et en plus je suis plus active.

Ma phrase du jour sera :

"Pense que demain le frigo sera encore rempli, les placards aussi alors il n'est pas la peine de manger aujourd'hui comme si demain il n'y avait plus rien."

 Dans la journée, je commande le livre du Dr Zermati, Maigrir sans régime.

Jeudi 26 février - mal dans mon corps

Hier la balance annoncée 2kg de plus depuis ma "stabilisation". J'ai peur de regrossir et je regrossis. Je ne veux pas faire une fixette sur cette reprise et je fais une énorme fixette. Je me sens énorme, ce matin (je culpabilise à cause de mes excès non contrôlés qui dure depuis quelques jours). Je veux me débarrasser de cette culpabilité mais comment?

Suis-je en phase de perte de contrôle ou en recherche de l'équilibre?

Je m'explique, à travers mes lectures récentes (de blogs essentiellement), je commence à découvrir la méthode Zermati. Dans laquelle on comprend que depuis 20 ans environ, je suis dans la spirale : de l'hypercontrôle (régime, faire attention, manger pour maigrir, perte de poids) d'un côté puis de perte de contrôle de l'autre une fois les kilos perdus, je me lâche (résultat des frustrations accumulées pendant la perte de poids) et reprend les kilos. Puis inlassablement ça recommence : hypercontrôle puis perte de contrôle, ce qui donne le yoyo!

J'ai donc décidé après weigth watchers de ne plus faire de régime, mais j'ai beaucoup de mal à savoir si je suis dans la perte de contrôle ou en train de voir si je peux me réguler toute seule. Car évidemment, j'ai l'impression de manger plus qu'il ne faudrait et je me permets tous les aliments sans interdit. Ai-je raison? Je culpabilise. (Résultat :  des bons conseils d’équilibre : mange pas si mange pas ça, fais pas si fait pas ça).

Je vais acheter le livre de Zermati : Maigrir sans régime et tenter de le suivre car je pense être à la limite de la perte de contrôle et justement je ne devrai pas y être si je suis la démarche de Zermati. Qui est en partie : manger à sa faim, ne pas avoir peur de grossir, se réguler, stop à la culpabilité.