• Pourquoi tu te mens? Manger pour oublier est-ce une solution?

    Tu n'a plus faim tu manges encore, pourquoi?

    Tu as besoin de te sentir remplie pour arrêter de manger, pourquoi?

    Tu as mal au ventre mais tu manges encore, pourquoi?

    Ton corps te dit stop, maux de tête par overdose de sucre, mais tu manges encore, pourquoi?

    Tu manges trop vite sans raison puisque tu as le temps, pourquoi?

    Parce que tu te mens! Écoute ton corps et oublie règle tes angoisses!

    Je me mens pour oublier mes peurs (surtout les peurs liées la mort) - prendre conscience que de toute façon, la mort arrive quand on ne l'attend pas et on ne peut rien maitriser alors pourquoi vouloir l'anticiper, c'est impossible.

    Je me mens pour oublier tout ce que je n'ai pas encore fait et doit faire - il suffirait d'un peu plus d'organisation, hum facile à dire.

    Je me mens pour  compenser la peur du manque, de la perte - ce qui est très irrationnel dans notre monde actuel.

    Je me mens pour calmer mon trop plein d'amour ou de possessivité (au choix) - pas de solution pour l'instant.

    A chacun ses mensonges (j'en ai surement d'autres qu'il faut découvrir pour avancer).

    N'attendons pas qu'ils nous alourdissent!


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  • "Que les personnes en surpoids ou obèses ne se dépensent pas assez paraît être un fait mais à condition qu'ils dépensent"

    C'est phrase me plait beaucoup, je l'ai un peu modifiée mais à l'origine je l'ai trouvé dans le livre : "Les kilos émotionnels" de Stéphane Clerget.

    Chacun a bien intégré le fait que si nous sommes en surpoids c'est parce que nous ne faisons pas les choses comme il faut (culpabilité quand tu nous tiens) :

    - mangez, bougez! Je mange donc je devrais bouger mais je ne bouge pas assez. (je culpabilise car j'entends ce refrain en boucle dans ma tête, euh à la radio, non plutôt, à la télé aussi d'ailleurs)

    - ne grignotez pas entre les repas mais regardez les publicités (incitation passive) qui proposent des aliments que l'on ne peut pas consommer pendant un repas (chocolats, barres chocolatées, chips, boissons...). Comment fait-on? On les évite? Impossible, on les voit partout. On résiste? Oui, un temps mais cela reste très tentant tout de même.

    - passez devant les rayons surchargés de nourriture et avec les produits promotions sans craquer, où plutôt craquer et rattraper après. C'est pas grave, on achète ce que l'on voit (car on est gourmand et incité)  puis ensuite on achètera la crème miracle, les sachets miracles, les magasines qui livrent tous les secrets... Mais si c'est grave, achetez, grossissez, vous voudrez ensuite maigrir donc pour devrez à nouveau acheter. C'est bien fait le système dont j'ai bien l'impression que nous en sommes les pigeons.

    Personne (officiellement ou dans les médias) ne vous dira :

    - mange quand tu as faim et ce dont tu as envie, lorsque tu le fais en écoutant tes besoins il n'y a pas de problèmes,

    - manger avec de la culpabilité crée des frustrations qu'inévitablement on payera ensuite,

    - les remèdes miracles à long terme n'existent pas (crèmes, régimes, sachets)

    - un corps sain vient grâce à un esprit sain et non l'inverse,

    - on a tout le temps de découvrir de nouveau produit, les stocks ne vont pas être épuisés demain,

    - pensons à la machine de consommation qui tente de nous contrôler, tu veux être manipulé?

    - Ne mangeons pas les aliments que l'on aime comme si c'était la dernière fois,

    - Ne faisons pas semblant de ne pas vouloir un aliment au risque de "se lâcher" la prochaine fois.

    - réapprenons tous à manger et revenons vers l'essentiel,

    - détache toi du diktat ambiant qui pousse à la minceur et la maigreur tu as bien d'autres qualités à mettre en avant.

    Tout ceci, petit à petit, j'espère bien l'intégrer!

     


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  • Le calme semble être un peu revenu, je me sens un peu mieux dans mon corps par rapport à ces derniers temps.

    Je recommence à retrouver la bonne faim mais je mange encore trop vite et un peu trop. Je vais ralentir, je pense que la mauvaise passe est derrière. Je n'ai plus envie de manger n'importe quoi le soir.

    A ne pas oublier en ce moment :

    - ne manger que si j'ai faim (trois jours que je ne l'avais pas vraiment ressenti),

    - manger beaucoup moins vite en dégustant,

    - prendre le temps,

    - me dire que demain : les aliments que je n'ai pas mangé  seront encore présents,

    - le manque de nourriture n'est qu'une vue de mon esprit, j'ai tout ce dont j'ai besoin autour,

    - s'arrêter dès les premiers signes de satiété,

    - plus dur : trouver un autre centre d'intérêt que la nourriture (pourquoi occupe t-elle autant de place dans mes pensées?)

     


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  • Plutôt que des mots une image


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  • Voilà quelques jours que je suis consciente de ne pas respecter ma faim, je me "gave". Je me déteste quand je fais ça. Je n'ai plus faim mais je continue à manger. Pour l'occasion, je vous propose mon illustration favorite quand ce genre de choses arrivent :

    Passage à vide

    Je lis beaucoup de choses sur la faim, la psychologie, les études et les théories. Mais en pratique je perds pied. Je semble avoir compris le principe et ce qu'il m'arrive. La balance augmente encore. Je vais devoir me reprendre en main en trouvant l'équilibre entre plus aucune restriction possible (je ne souhaite plus) et stopper la prise de poids et la peur de grossir! Le chemin va être long.

    Les raisons du craquage :

    - de la fatigue

    - une attente

    - des choses à organiser pour le boulot rapidement (et je suis un peu juste)

    - une lecture un peu décourageante : on aurait tendance à reprendre le poids que l'on a perdu, de façon incontrôlable et le responsable est notre pondérostat/set point trop élevé (j'en parlerai plus tard dans un autre article)

    Ce qu'il faudrait faire :

    - rompre le cercle vicieux et reprendre pied

    - respecter la faim et la satiété

    - et commencer la recherche de la pleine conscience (expliquée par Zermati, que je suis en train de faire)

    - en finir avec la peur de grossir (lecture de La peur de grossir de Bernard WAYSFELD)

    La grande machin un peu morose

     

     

     


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