• Bilan après de deux semaines de réflexion et de lecture.

    - J'identifie la différence entre les moments de faim réelle et les moments de faim plutôt émotionnelle. Je ne les respecte pas encore tout à fait mais j'essaie au maximum de m'y tenir.

    - Je réfléchis de plus en plus  au lien entre mes émotions et mon alimentation. Je mange lorsque je suis frustrée, quand je mange sans prendre le temps de manger, lorsque je suis en colère...

    - Je trouve les moments de satiété ne les respectent pas encore assez aussi en continuant à manger.

    - Je mange quand j'ai faim avec encore beaucoup d'aliments "plaisir" (chocolat, gâteau...) et je compte bien par la suite manger des aliments par besoin plus que par plaisir. Trouver un équilibre entre manger en fonction de mes besoins et de mes envies.

    - Je mange pas mal de gâteaux mais je pense que c'est le passage pour désacraliser les aliments interdits qui finalement ne devraient pas l'être.

    - J'essaie de ne pas faire de l'alimentation une priorité, ne plus petit déjeuner dès mon réveil, inverser les priorités pour que la nourriture passe après.

    Le long travail commence reste plus qu'à continuer.

    Mon poids est stable pas de prise  pas de perte.

     


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  • Être régulé

    Les personnes que l'on pense naturellement mince ne le sont pas par hasard. Elles n'ont pas plus de chance que les autres. Elles sont régulés. 

    Elles écoutent leur faim et reconnaissent parfaitement la satiété sans même se poser la question. Elles mangent en fonction de leurs besoins.

    - J'ai faim je mange, je n'ai pas faim je ne mange pas.(ça parait évident comme cela mais savez-vous le respecter? Moi non, je débute)

    - J'ai mangé plus à un repas ou pendant une journée automatiquement et inconsciemment je mangerai moins plus tard.

    Leur alimentation n'est pas parasitée par la faim émotionnelle, par les on doit faire/ on ne doit pas faire, répétées à longueur de journée et depuis notre enfance (manger 5 fruits et légumes par jour, éviter de manger gras, salé, sucré...) ou par la culpabilité.

    Être non régulé

    Les personnes non régulées ne peuvent plus s'écouter car elles ont été parasitées à un moment  de leur vie en mélangeant les besoins du corps et les "besoins" émotionnels.

    La faim n'est plus seulement une faim liée aux réels besoins du corps mais elle est liée à d'autres choses comme :

      La faim émotionnelle

    - je suis frustrée, je mange

    - je suis en colère, je mange

    - je suis heureux, je mange

    - je suis triste, je mange 

    - je me sens seul, je mange 

    - je n'ai plus faim, je mange encore

     

    - j'ai fait un excès au point où j'en suis je mange encore...

    Vous avez compris le principe à chacun sa faim émotionnelle, pour ma part j'en ai découvert plusieurs. Ma faim émotionnelle est liée de la frustration, quand je suis en compagnie de personne que j'aime et lorsque l'on me vexe et que je me sens remise en question. Et, il y en a surement d'autres.

    Les dictats de la diététique et du bien-être actuel

    - j'ai envie de frites mais je n'en mange jamais car cela fait grossir je vais plutôt manger des haricots verts mais sans plaisir car c'est mieux les haricots verts.

    - je ne vais pas manger de dessert (trop calorique ou trop sucré) mais je vais faire semblant de trouver un yaourt 0% succulent.

    - je vais manger allégé pour limiter les apports caloriques.

    Finalement, tout ceci est une vue de l'esprit, il faut faire si faire ça pour ne pas grossir et à force d'y réfléchir on grossit car ce n'est plus conforme à nos réels besoins que l'on a perdu de vue. 

    La peur de grossir et notre chère balance

    - je mange moins pour ne pas grossir mais je m'affame et me frustre

    - houlà, j'ai pris un kilo ce matin, je panique et je finis par manger plus.

    Tout ceci nous a éloigné de l'essentiel  (sans parler des normes imposées : IMC, poids de forme...). Manger pour vivre tout en se faisant plaisir de temps en temps sans culpabilité puisque si on s'écoutait vraiment les plaisirs seraient compensés naturellement et feraient même partis des apports nécessaires et non recommandés!


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  • Au fil de mes découvertes et de mes lectures sur le comportement alimentaire, je me rends compte de nombreuses choses.

    L'une d'elle est que j'imposais ma façon de manger à tout le monde.

    Il n'y avait qu'un type de gâteaux à la maison : des boudoirs, peu de gourmandises, il fallait cacher les bonbons...

    Le frigo et les placards étaient invariablement remplis des mêmes choses :

    - yaourts allégés, crème allégée, beurre allégé, fromage allégé, jambon découenné et dégraissé, bacon...

    - fruits et légumes en énorme quantité, beaucoup de salade verte (pour se remplir, hum hum!).

    - les basiques : pâtes et riz, et les pommes de terre (à volonté, ça cale bien).

    - Sans oublier le thon en boite (oui ça cale vite aussi et c'est peu calorique, mais c'est finalement si bon que ça le thon nature nature?).

    Tous les aliments d'une régimeuse.

    Toute la petite famille mangeait allégée. Je suis la seule avec un problème de poids (un mari loin de ça, c'est un régulé -j'y reviendrai : régulé ou non régulé- et ma fille à 20 mois). C'est dur non d'imposer ça à son entourage.

    Cela amène très peu de variation dans les aliments et les repas. (C'est moi qui fait les courses et les repas la plus part du temps.) Je ne prenais rien de tentant et gourmand donc  ma famille devait s'habituer au tout allégé. ÉGOÏSTE, non? Mais je ne réalise que maintenant, ETRANGE, non?

    Non, pas si étrange : je pensais que c'était la meilleure façon de manger équilibré, visiblement je me trompe. (cf. le livre du Dr ZERMATI que je suis en train de lire et qui me passionne).

    Une non régulée, qui compte bien le devenir!

    Qui mangeait toujours la même chose!


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  • Souvent de nombreuses phrases me traversent l'esprit et je pense qu'elles sont les bonnes pour trouver le chemin de l'équilibre encore faut-il les écouter.

    - Demain le paquet de gâteau sera encore dans le placard, il n'est pas nécessaire de tout manger d'un coup. Il n'y a pas d'urgence.

    - On ne va pas m'enlever la nourriture de la bouche, je peux ralentir mes bouchées.

    - Si je saute un repas, je ne vais pas risquer ma vie.

    - Je peux faire un repas sans dessert ou sans entrée.

    - Manger des frites ou du Nutella n'est pas dramatique.

    - il y a deux êtres en moi, celui qui veut absolument perdre des kilos et celui qui sabote tous les efforts (inspiré de Roger Gould) mais pourquoi?

    - si tu n'as pas faim pourquoi tu manges?

     


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  • Dans son livre le Dr. Roger Gould - Gérez vos émotions perdez du poids- expose les différents déclencheurs de la faim émotionnelle. En évoquant, 5 cas d'ordre psychologique qui peuvent déclencher une faim émotionnelle inconsciente lorsque l'on ne les perçoit pas.

    Il appelle ces cas des strates, il en décrit 5 :

    - vos doutes sur vous même (sentiments d'impuissance) ; (j'ai lu le chapitre).

    - les frustrations (j'ai lu le chapitre)

    -  votre besoin de sécurité intérieure (pas encore lu)

    - votre rébellion (pas encore lu)

    - votre vide intérieur (pas encore lu)

    Jeudi au travail un collègue m'a d'abord mise en rogne par son discours puis par une remarque qui m'a vexée. J'ai interprété cette remarque comme un remise en cause de mes compétences. Je me suis donc senti nulle sur le coup et frustrée de ne pas avoir dit sur le moment ce que je pensais.

    J'ai ruminé la discussion jusqu'au soir. Le soir en mangeant j'ai senti le moment de satiété mais je n'ai pas écouté le signal. J'ai continué à manger (j'ai refusé volontaire de m'écouter).

    La spirale était lancée : finir les restes, du pain et du fromage, une crème dessert et des bonbons en grande quantité. Une "crise d'hyperphagie" venait d'arriver et pour une fois j'en connaissais la cause : je me suis sentie remise en cause sur la qualité mon travail. Un sentiment d'impuissance et de frustration avait pris le dessus. Mon égo en a pris un coup ou mon manque de confiance, je ne sais pas trop. J'aurais du être sûre de moi, je sais ce que je fais et je l'assume mais facile à dire.

    Au lieu de ça, j'ai préféré me gaver pour passer/penser à autre chose, je m'en voulais d'avoir trop manger. Je n'ai soudainement plus que pensé à la nourriture et plus à ma possible incompétence.

    J'identifie le carnage mais je vais devoir maintenant apprendre à la stopper! C'est un grand travail qui s'annonce.

     


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