Quelle cuisson vous voulez pour votre pain?

Euh, normale! (Je veux du pain c'est tout, peu importe la cuisson)

Et puis j'ai réfléchi, si on nous demande c'est qu'il doit y avoir une bonne raison!

La dévoreuse : veut du pain et puis c'est tout!

L'autre : sait quelle cuisson elle préfère car elle mange en sachant se faire plaisir.

Quantité ou qualité (je ne me suis jamais penchée sur la qualité étrange, non?)

J'ai alors mené l'enquête.

Maintenant je sais :

Un pain très cuit pour des toasts apéritifs avec toutes sortes de rillettes (thon, porc)

Un pain bien cuit pour le fromage, en accompagnement et surtout avec du chocolat ou du nutella, presque tout le temps en fait.

Un pain peu cuit : j'aime pas (pas assez de croustillant, ni de goût)

Je compte bien peaufiner la chose.

Hier, j'avais comme lecture de chevet une BD pour femme principalement.

Mon gras et moi de Gally,

en lien avec un de ses blogs : le blog d'une grosse (qui est fermé depuis 2009 mais que l'on peut encore consulter : Le blog d'une grosse).

La couverture :

Ce que j'ai aimé :

- Le constat d'une grosse face à son gras au quotidien avec de nombreuses situations que l'on vit à cause de notre gras : la culpabilité, le pantalon qui ne se ferme pas, le regard des autres, le règne absolu de l'alimentation sur nous, la mauvaise humeur, le relâchement de courte durée...

- Des dessins  réalistes et sans concession : un ventre avec plusieurs bourrelets et des vergetures (ce sont même des images dures), il n'y a cas voir la couverture de la BD.

- l'évocation de nombreuses mises au régime qui sur le papier apparaissent bien ridicules et inutiles (ça fait du bien de voir ça).

- la mise en évidence, de l'impuissance des médecins et autres personnes de santé face aux désespoirs des personnes en surpoids voire leurs paroles méprisantes.

- mettre des mots et des dessins sur ce que l'on peut ressentir parfois.

Mes bémols :

- trop court, j'en aurai bien lu un peu plus.

- un brin pessimiste, on voit vraiment le mauvais côté mais cela représente bien le noirceur de nos pensées lorsque l'on observe notre gras. Il y a quand même une lueur d'espoir tout à la fin.

- pas assez de profondeur, on reste en surface des choses, ça reste un constat des choses.

"Tu crois que  l'on a besoin de se remplir quand on mange pour être heureux ou content?"

Voici une phrase prononcée hier par un de mes proches, qui raisonne en moi.

Oui, je crois qu'il faut être rempli pour être bien! Mais pourquoi? Je vois bien que se n'est pas normal mais je le pense! Je vais le découvrir pourquoi et ça va changer!