• A la recherche de mes émotions gloutonnes.

    6h30 : Petit-déjeuner plutôt normal et copieux (j'avais une faim de loup), aucune culpabilité.

    10h30 : grande faim, deux biscuits , je sais que je mangerai moins à midi si besoin. Sans culpabilité mais un arrière fond, c'est pas recommandé, non? Tant pis j'ai faim je mange, c'est ça le deal, non?

    12h15 : (j'ai une petite faim) manger vite même très vite en discutant et en groupe, pour cause de réunion entre midi et deux, une salade composée. J'avais une tarte aux pommes, elle est restée dans le frigo (je n'avais plus faim, c'est une première, avant j'aurai quand même mangé la tarte)

    18h : très faim et c'était une vraie faim : une barre de céréale chocolatée (j'adore ça) par contre, je l'ai engloutie dans la voiture  (plutôt moyen, ça!). Aucune culpabilité juste une petite question : est-ce bien d'avoir coupé la faim ou aurai-je dû patienter?

    19h15 : repas, plutôt classique que j'ai engouffré, je ne comprends pas pourquoi j'ai mangé si vite. J'ai gobé mon repas. C'est le soir, le plus dur pour moi, c'est mon défouloir de la journée. Je reste dans le speed de la journée et je mange vite. Va falloir que je trouve une solution pour éviter ça! Peut-être me poser un peu avant le repas mais c'est pas facile avec la vie de famille. C'est peut-être là qu'il faut que j'utilise la pleine conscience dont parle Zermati (chapitre que je n'ai pas encore abordé).

    19h40 : fin du repas, j'ai envie de grignoté mais je n'ai plus faim. Je vais faire autre chose, écrire un article sur le blog par exemple. Puis, boire une tisane et si vraiment j'ai faim plus tard je mangerai.

    Le mieux : je mange quand j'ai faim.

    Le bémol  : je mange encore trop vite pour voir la vraie satiété.


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  • Dans une société comme la notre, nous sommes poussés à consommer vite et beaucoup. Ne nous laissons pas faire.

    Comment ne pas se jeter sur la nourriture?

    La nourriture peut facilement être le réconfort immédiat lors d'un stress.  Il n'y a qu'à tendre la main pour attraper un biscuit (cochonnerie), s'arrêter à la boulangerie (pas pour du pain pour une chocolatine ou une pizza), croquer du chocolat, manger des légumes hors saison parce que c'est mieux les légumes, non?

    Elle se révèle être une belle drogue douce, bel et bien légalisée, accessible à toutes heures et (presque) en tout lieu. Mais, elle nous apaise que le temps de l'ingestion car ensuite place à la culpabilité.

    Luttons.

    Consommons du producteur au consommateur.

    Vous n'en avez pas marre de ne pas savoir ce que vous manger exactement. Rapprochons nous des aliments que nous mangeons le plus possible. Je ne bannis pas les produits industriels, juste je propose de les diminuer. Allons vers les bons produits pour avoir un véritable plaisir de manger. En respectant, ce que l'on mange on mangera mieux et plus raisonnablement je pense.

    Consommons peu mais bien.

    Diminuons les quantités pour privilégier la qualité. Arrêtons de prendre des grandes quantités pour en jeter la moitié ou se dépêcher à les manger.

    Consommons moins vite.

    Prenons du temps pour nos repas en s'asseyant et en dégustant ce que l'on mange. Même si ce n'est qu'un sandwich, on peut le manger lentement, non?

    Consommons les bons produits

    Quel plaisir de manger une belle tomate mûre pendant la saison plutôt que de s'en gaver (parce que c'est une légume) pendant l'hiver. Soyons patient le plaisir en sera plus grand.

     

     


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  • En s'observant manger, on obtient de grandes informations sur nous même.

    - Est-ce que je fais autre chose quand je mange?

    La plupart du temps, je bavarde. Je m'occupe de bébé. Je me lève toutes les deux minutes pour aller chercher des choses que j'ai oublié. Je peux lire en même temps, en gros je suis toujours en train de faire autre chose.

    Règle 1 : Manger et ne faire que manger sans faire autre chose en même temps.

    ___________

    - Est-ce que je prends le temps de manger?

    La plupart du temps, j'ai déjà une nouvelle bouchée dans la bouche alors que l'autre n'est pas encore avalée (étrange, non). Je mange très vite à grande fourchetée. Je mange en discutant : je ne sépare pas les deux actions. Je ne regarde jamais le contenu de mon assiette.

    Règle 2 : Prendre son temps pour manger, avaler chaque bouchée tranquillement, prendre le temps de regarder ce que l'on mange. Discuter puis manger, sans faire les deux choses à la fois, personne ne va prendre le contenu de l'assiette.

    _________________

    - Est-ce que je n'ai plus faim mais je continue à manger?

    S'il y a des restes je vais être tenté de les finir (de moins en moins) alors que je n'ai plus faim. Je n'ai jamais laissé une assiette avec des restes dedans. Le soir après le repas, je peux manger du chocolat ou des biscuits par gourmandise mais je sais très bien que je n'ai pas faim (faim émotionnelle).

    Règle 3 : Se servir au fur et à mesure quitte à y revenir plusieurs fois ou accepter de laisser des restes dans son assiette si la faim n'est plus au rendez-vous.

    - Est-ce que je mange réellement ce dont j'ai envie?

    Je suis encore tenter de manger une salade plutôt que du saucisson qui me fait réellement envie. C'est interdit non le saucisson?

    Règle 4 ; Si on a faim manger ce dont on a envie  pour éviter de créer des frustrations. Mais j'insiste il faut avoir faim pour faire ça! Sinon, la culpabilité va arriver au galop.

    Un gâteau en dessert pourquoi pas puisque de toute façon je vais finir par en manger un si je me frustre. J'ai envie d'un gâteau je mange le gâteau et laisse le yaourt mais seulement si j'ai encore faim.


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  • La norme, pour qui, pourquoi au fait?

    J'en ai déjà parlé dans le précédent article.

    Nous sommes soumis à une norme, mais laquelle au fait?

    Celle que l'on pense être la norme? Y en a t-il vraiment une?

    Celle des magasines et des médias : la minceur à l'extrême?

    Celle des calculs savants de nos IMC, poids idéal?

    Celle de la taille des vêtements que l'on trouve dans les magasins classiques?

    Celle qui va plaire? Celle qui nous permet de réussir?

    Celle de notre voisin? De nos proches?

    Celle de la bonne santé?

    La norme est une moyenne et dans les moyennes il y a des extrêmes dont je fais parti. Je compte bien fixer ma norme.

    Une grande femme que l'on remarque et dont on regarde les pieds pour voir s'il y a des talons. Et oui j'en porte et je suis grande aussi!

    Une femme qui est toujours un peu gênée quand il faut se serrer pour laisser une place car j'ai toujours l'impression d'en prendre trop. J'en prends trop car je n'ai pas un gabarit de fourmi c'est un fait.

    Tout ça pour dire qu'il faut se fixer sa norme qui est celle où on se sent bien sans avoir la confirmation des autres.

    Oui, je suis grande et je l'assume la tête haute ainsi que les talons.

    Oui, je n'ai pas un gabarit de fourmi et bien il va falloir faire avec.

     

     

     

     


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  • Chacune d'entre nous se fixe un idéal mais quelle est la référence de cet idéal?

    - ce que l'on doit être socialement au regard des autres (--> être mince est un gage de réussite, peut -être? ou d'une vie réussie? De bonheur?)

    - la norme que l'on semble nous imposer (--> devoir mettre un 44 est-ce une grande taille après tout? Suis-je alors grosse pour autant? Cela veut dire quoi taille unique, les femmes sont-elles toutes faites dans le même moule?)

    - les critères de beautés actuels (--> quels sont- ils d'ailleurs ceux des magasines, des artistes ou de monsieur tout le monde qui se fixe lui aussi à une supposée norme? Est-ce que je ne dois pas revendiquer mes formes en tant que femme et mère ? A t-on besoin de gommer nos rondeurs pour devenir l'égal de l'homme?)

    - le culte de la minceur, gage de bonne santé (--> les personnes minces ne tombent pas malade? Est-ce que quelques kilos en trop sont réellement contraire à une bonne santé?)

    - une femme ayant un corps sans forme presque juvénile (--> n'est-ce pas réellement plus harmonieux une femme avec des formes? Doit-on être lisse, fine, mère, sexy, drôle, intelligente tout à la fois?)

    A quand le retour de la femme gironde?

    Fixons- nous notre norme?

     


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